Nous sommes plus de 200 millions de femmes dans le monde à être concernées. Concernées par cette douleur lancinante. Cette douleur qui pique, qui poignarde, qui tire. Cette douleur qui handicape et épuise.

L’endométriose est une maladie douloureuse qui hante le quotidien de nombreuses femmes, généralement pendant les règles.

Jadis, les femmes atteintes d’endométriose ont été traitées de folles et d’hystériques (du grec « hysterikos » = « utérus »), parfois au point d’être internées en hôpital psychiatrique. Et pourtant, cette douleur est bien réelle.

L’endométriose se caractérise par la croissance de fragments de tissu qui tapisse l’utérus en dehors de l’appareil génital. Ces fragments, non détectables par échographie vaginale, colonisent au fur et à mesure les organes avoisinants.

Les causes exactes de l’endométriose restent inconnues. Plusieurs hypothèses ont été avancées mais aucune n’a, à ce jour, été prouvée incontestablement.

Ces hypothèses évoquent les origines auto-immunes, hormonales, mécaniques, génétiques ou environnementales, pour n’en citer que quelques unes.

Quels problèmes de santé peuvent accompagner l’endométriose ?

  • Dysbiose intestinale à un stade très avancé
  • Syndrome du côlon irritable
  • Dysbiose vaginale
  • Anémie ferriprive
  • Infertilité
  • Fausses couches récurrentes
  • Colites inflammatoires
  • Cystites à répétition
  • Herpès génital
  • Mononucléose
  • Zona

C’est quoi le microbiote de l’endomètre ?

Le microbiote de l’endomètre est un ensemble de bactéries et autres microorganismes unicellulaires qui colonisent la lumière de l’endomètre sans l’endommager.

Chez une femme en bonne santé et en âge de procréer, les bactéries les plus fréquemment observées sont les lactobacilles. Les lactobacilles inhibent la croissance des germes pathogènes grâce à une production accrue d’acide lactique.

Chez une femme qui souffre d’endométriose, le pourcentage de lactobacilles diminue et le pourcentage d’espèces dites estrobolomes∗ telles que Atopobium, Prevotella, Ureaplasma, Mycoplasma, Gardnerella et Escherichia, s’élève. Ces micro-organismes augmentent le taux d’œstrogènes biologiquement actifs. Ils favorisent ainsi le développement de l’endométriose et les douleurs qui y sont associées.

Il est donc indispensable, dans le cadre de l’endométriose de rééquilibrer les flores intestinale et vaginale. C’est un volet important.

En complément, une alimentation anti-inflammatoire (PAI) reste indispensable ainsi qu’éventuellement certaines vitamines et huiles essentielles.

Contactez-nous pour qu’on en discute.

∗Estrobolomes = Bactéries intestinales capables de réactiver les œstrogènes grâce à l’enzyme bêta-glucuronidase.