Tout ce que l’on consomme passe à travers l’intestin et s’achemine ensuite dans le foie.

Le foie filtre et sépare les molécules « néfastes » provenant des intestins des « bons » nutriments.

Il joue également un rôle primordial dans la production de facteurs de coagulation, la maturation de certaines hormones et intervient dans la régulation du sucre dans le sang.

Quand le foie est sévèrement atteint, il n’est plus en mesure de retirer les molécules toxiques ni de produire des éléments vitaux.

Qu’est-ce qu’ammoniac ?

L’ammoniac est une molécule sécrétée par les bactéries dans nos intestins à partir des aliments riches en glutamine (viande, produits laitiers, certaines céréales et légumineuses).

Elle est décomposée en urée par le foie, et est excrétée ensuite dans les urines.

Cependant, lorsque le foie est engorgé, l’ammoniac s’accumule dans le sang. Il peut facilement franchir la barrière sang/cerveau. Or, cette molécule est extrêmement toxique pour les cellules cérébrales !

Quels sont les symptômes d’une concentration élevée en ammoniac ?

  • Sueurs malodorantes (odeur acre, odeur de paille mouillée, d’urine de chat ou de souris)
  • Envie irrépressible de manger un aliment acide
  • Anxiété
  • Tremblement des mains
  • Désorientation temporelle (incapacité à citer le jour, le mois, l’année, etc.)
  • Somnolence
  • Confusion
  • Perte de contact avec la réalité
  • Comportement étrange
  • Jaunisse de la peau et des yeux
  • Fatigue insurmontable dès le réveil

Quand on suspecte une augmentation de taux d’ammoniac, il est urgent de réaliser une prise de sang dans un laboratoire.

Comment prévenir l’accumulation de l’ammoniac dans le corps ?

  • Régime pauvre en protéines
  • Hydratation abondante du corps
  • L-Arginine
  • L-Citrulline
  • L-Ornithine
  • Bisglycinate de zinc
  • Lactulose et acarbose (« éponges » qui absorbent l’ammoniac dans le tube digestif)
  • Acides aminés à chaine ramifiée BCAA (leucine, isoleucine, valine)
  • Céto-analogues d’acides aminés
  • Hepaxis 

Attention à la prise non contrôlée de glutamine, qui est souvent à l’origine d’un excès d’ammoniac plasmatique.

Il vaut mieux appliquer le vieux principe de Paracelse : « Tout est poison. Rien n’est poison. C’est la dose qui fait le poison »

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