L’iode est un oligoélément essentiel présent en grande quantité dans les océans. Son nom vient du grec « iodos », ce qui signifie « violet ».
L’iode est absolument indispensable pour la production des hormones thyroïdiennes dont le corps a besoin tout au long de la vie et à tous les âges. Il intervient dans la régulation de la température corporelle et le développement du cerveau du bébé au cours de la grossesse.
Quels sont les symptômes d’une carence en iode ?
- Fatigue intense
- Visage bouffi, yeux gonflés
- Peau sèche, cheveux rêches
- Dérèglement de la thyroïde
- Prise rapide de poids
- Intolérance au froid
- Troubles de mémoire et de concentration
Les 7 causes majeures d’un manque d’iode ?
- L’apport insuffisant en iode alimentaire (algues, coquillages, poissons d’eau salée, emmental, huile de foie de morue, œuf à la coque) et/ou l’éloignement de la mer
- L’excès de fluor (présent dans les dentifrices traditionnels)
- L’excès de brome (utilisé pour désinfecter les spas et les piscines et en fumigation sur les fruits, notamment les fraises et les myrtilles)
- La consommation d’eau du robinet (les perchlorates et les nitrates entrent en compétition avec l’iode et entravent son absorption par la thyroïde)
- La grossesse et l’allaitement
- Des troubles de l’assimilation digestive et/ou une dysbiose intestinale
- La consommation excessive de certains aliments dits « goitrigènes » (pelure de pomme de terre, chou-fleur, chou de Bruxelles, brocoli, cresson, navet, cacahuètes, millet, soja)
Comment diagnostiquer un déficit en iode ?
Le diagnostic d’une carence en iode est basé sur l’analyse d’urines appelée « iodurie 24h ». Elle permet d’évaluer l’état nutritionnel et l’apport alimentaire en iode. La présence d’un goitre fait également soupçonner un déficit iodé. Dans ce cas, des examens d’imagerie tels que l’échographie et la scintigraphie thyroïdienne, peuvent être effectués.