Avez-vous déjà suivi un régime qui semblait fonctionner pour tout le monde… sauf pour vous ? Ce n’est pas une question de volonté, mais de génétique.

Nos gènes, véritables chefs d’orchestre de notre métabolisme, dictent la manière dont nous digérons, absorbons et utilisons les nutriments. Découvrez pourquoi chaque corps est unique et pourquoi un régime miracle pour tous est une illusion.

La génétique détermine-t-elle le poids ?

L’être humain possède plusieurs copies du gène AMY1, qui contrôle la production d’amylase salivaire, une enzyme responsable de la dégradation de l’amidon. Si vous produisez peu d’amylase salivaire, vous digérez moins efficacement les glucides complexes présents dans les pommes de terre, les haricots, les pâtes ou les céréales. Selon les chercheurs, ce déficit peut multiplier par dix le risque de développer de l’obésité.

Les gènes de la famille ApoE influencent la manière dont votre corps assimile et métabolise certaines graisses. Par exemple, les porteurs de l’allèle ApoE4 sont moins bien équipés pour gérer les triglycérides et le cholestérol, ce qui les pousse à les accumuler. Ces personnes sont particulièrement exposées aux maladies cardiovasculaires, notamment en stockant du cholestérol LDL oxydé, considéré comme le plus dangereux.

Une mutation du gène CNNM2 peut réduire la capacité des reins à réabsorber le magnésium. Ce dysfonctionnement entraîne une carence en magnésium malgré une alimentation riche en cet élément ou une supplémentation. Résultat : certaines personnes peuvent ressentir une fatigue intense ou des crampes musculaires sans cause apparente, alors que d’autres ne présentent aucun symptôme similaire.

Le gène HFE influence quant à lui la capacité du corps à absorber le fer, qu’il soit héminique (provenant des produits animaux) ou non héminique (provenant des végétaux). Tandis que certaines personnes risquent des carences, d’autres absorbent tellement de fer que celui-ci devient toxique. Une mutation homozygote C282Y sur les deux copies du gène HFE peut entraîner une hémochromatose, une maladie caractérisée par une surcharge en fer.

Le gène DIO2, de son côté, régule l’activation des hormones thyroïdiennes, essentielles pour maintenir le métabolisme de base. Une mutation de ce gène peut ralentir considérablement le métabolisme, rendant la perte de poids bien plus difficile.

Certains gènes influencent également votre sensation de faim ou de satiété. Par exemple, le gène FTO, souvent surnommé « gène de l’obésité », agit au niveau de l’hypothalamus, une région du cerveau qui contrôle l’appétit. Une activité accrue de ce gène pousse certaines personnes à manger davantage sans jamais se sentir totalement rassasiées.

Quel est le rôle de l’épigénétique ?

Les gènes ne travaillent jamais seuls. L’environnement, le stress, la composition du microbiote intestinal, l’activité physique et même la qualité du sommeil jouent un rôle crucial dans le métabolisme et la gestion du poids. Ces facteurs expliquent pourquoi il n’existe pas de régime universel.

Comprendre comment vos gènes influencent votre alimentation pourrait être la clé pour adopter un régime véritablement adapté à vos besoins, évitant ainsi les frustrations liées aux approches alimentaires génériques et inefficaces. Contactez nous pour en discuter [email protected] 

Prenez soin de vous, et de vos proches !