Nous sommes plus de 200 millions de femmes dans le monde à être concernées. Concernées par cette douleur lancinante. Cette douleur qui pique, qui poignarde, qui tire. Cette douleur qui handicape et épuise !

Jadis, les femmes atteintes d’endométriose ont été traitées de folles et d’hystériques (du grec « hysterikos » = « utérus »), parfois au point d’être internées en hôpital psychiatrique… Et pourtant, cette douleur est bien réelle !

Qu’est ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique inflammatoire. Elle se caractérise par la croissance de fragments de tissu qui tapisse l’utérus en dehors de l’appareil génital. Ces fragments, non détectables par échographie vaginale, colonisent au fur et à mesure les organes avoisinants.

Les causes exactes de l’endométriose restent toujours inconnues. Plusieurs hypothèses ont été avancées mais aucune n’a, à ce jour, été prouvée incontestablement.

Ces hypothèses évoquent les origines auto-immunes, hormonales, mécaniques, génétiques ou environnementales, pour n’en citer que quelques unes.

L’endométriose s’acoquine avec d’autres pathologies  !

  • Dysbiose intestinale à un stade très avancé
  • Syndrome du côlon irritable
  • Anémie ferriprive
  • Infertilité
  • Fausses couches récurrentes
  • Colites inflammatoires
  • Cystites à répétition
  • Herpès génital
  • Mononucléose

Qu’est ce que le microbiote de l’endomètre ?

Le microbiote de l’endomètre est un ensemble de bactéries et autres microorganismes unicellulaires qui colonisent la lumière de l’endomètre sans l’endommager.

Chez une femme en bonne santé et en âge de procréer, les bactéries les plus fréquemment observées sont les lactobacilles. Les lactobacilles inhibent la croissance des germes pathogènes grâce à une production accrue d’acide lactique.

Chez une femme qui souffre d’endométriose, le pourcentage de lactobacilles diminue et le pourcentage d’espèces, dites estrobolomes, s’élève.

Ces micro-organismes augmentent le taux d’œstrogènes biologiquement actifs. Ils favorisent ainsi le développement de l’endométriose et les douleurs qui y sont associées.

Il est donc indispensable, dans le cadre de l’endométriose, de prendre soin de sa population microbienne. C’est un volet important.

D’autre part, une alimentation anti-inflammatoire, pauvre en sucres qui fermentent (FODMAPs) et un protocole auto-immune (PAI) restent primordiaux.

Il en est de même pour certaines plantes, vitamines, minéraux et huiles essentielles.

Les plantes médicinales et leurs molécules bio-actives utiles et efficaces en cas d’endométriose ?

  • Achillée millefeuille (apigénine)
  • Gattilier (rotundifurane)
  • Viorne obier (acide chlorogénique)
  • Sauge officinale (acide rosmarinique)
  • Pin maritime (pignogénol)
  • Thé vert (epigallocatechine-3-gallate)
  • Baume de copahu (bêta-cariophyllène)
  • Pousses de brocoli (indole-3 carbinol)

Les huiles essentielles ?

  • HE d’estragon
  • HE de petit grain de bigarade 
  • HE de lavandin abrial
  • HE de camomille noble

A compléter avec une huile végétale de support (huile végétale de noyaux d’abricot, de calendula, d’amande douce ou de jojoba) et appliquer sur le bas-ventre, en pratiquant un léger massage.

Les vitamines, minéraux et acides aminés ?

Contactez-nous pour en savoir plus sur l’approche pauvre en sucres fermentescibles (FODMAPs) et le protocole anti-inflammatoire (PAI) : [email protected] 

Estrobolomes = Bactéries intestinales capables de réactiver les œstrogènes grâce à l’enzyme bêta-glucuronidase (Atopobium, Prevotella, Ureaplasma, Mycoplasma, Gardnerella et Escherichia).